Le colloque Bob le rôliste approche à grands pas. Tu as peut-être choisi d'être devant l'écran du meneur plutôt que derrière. Cette aide de jeu est là pour toi !
Comme je ne suis pas sectaire, cet article s'adresse à tous les joueurs d'un personnage superstitieux, même si c'est en dehors du colloque international 100% jeux de rôle que la France entière nous envie !
Quelle est donc la difficulté à interpréter un superstitieux ? Eh bien, c'est comme jouer un elfe, un pirate ou quelqu'un d'intelligent : c'est toujours difficile de se mettre dans une peau qui nous est aussi étrangère. Bien entendu, nous autres rôlistes sommes des gens rationnels, nous ne croyons pas à ce genre de débilité.
Tu en es sûr ?
samedi 27 février 2016
samedi 13 février 2016
Mener une partie dans le thème des superstitions
Comme tu le sais déjà probablement, le thème du prochain colloque Bob le rôliste est la superstition.
Dans le premier article de la série, nous avons donné quelques synopsis dans le thème.
Il reste un problème crucial pour le meneur qui souhaite animer une partie en première partie du colloque : retranscrire l'ambiance.
Il y a des meneurs qui se moquent un peu du thème. Ceux là vont prendre n'importe quel scénario, ajouter par-ci par-là un trèfle à quatre feuilles ou un chat noir et considérer que c'est bien suffisant. Mais si tu lis ces lignes, je suppose que tu n'es pas de ces MJ, et que tu as envie que tes joueurs sortent de la séance en considérant qu'ils ont joué des personnages en butte aux superstitions.
Or, la superstition, je vais pas te mentir, c'est un thème difficile à mettre en ambiance. Une superstition n'a pas d'effet physique sur les personnages, elle ne dialogue pas avec eux, elle ne prend pas toute la place dans le décor, elle n'est pas une menace par sa seule présence, elle n'évoque pas immédiatement un scénario... Et puis tu sais bien comme les joueurs savent oublier un travers de leur personnage quand la situation l'exige, tu imagines bien qu'une superstition sera encore plus difficile à interpréter, dans la mesure où le joueur n'y croit pas lui-même.
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Il reste un problème crucial pour le meneur qui souhaite animer une partie en première partie du colloque : retranscrire l'ambiance.
Il y a des meneurs qui se moquent un peu du thème. Ceux là vont prendre n'importe quel scénario, ajouter par-ci par-là un trèfle à quatre feuilles ou un chat noir et considérer que c'est bien suffisant. Mais si tu lis ces lignes, je suppose que tu n'es pas de ces MJ, et que tu as envie que tes joueurs sortent de la séance en considérant qu'ils ont joué des personnages en butte aux superstitions.
Or, la superstition, je vais pas te mentir, c'est un thème difficile à mettre en ambiance. Une superstition n'a pas d'effet physique sur les personnages, elle ne dialogue pas avec eux, elle ne prend pas toute la place dans le décor, elle n'est pas une menace par sa seule présence, elle n'évoque pas immédiatement un scénario... Et puis tu sais bien comme les joueurs savent oublier un travers de leur personnage quand la situation l'exige, tu imagines bien qu'une superstition sera encore plus difficile à interpréter, dans la mesure où le joueur n'y croit pas lui-même.
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